Je pourrais aussi dire "ces rencontres qui ont propulsé ma vie", mais mêmes celles-là sont parties d'une seule et unique rencontre.
Si vous suivez le blog depuis longtemps, vous savez que tout n'a pas toujours été rose (comme pour la plupart d'entre nous), et que j'ai notamment très mal vécu mon post-partum. Il m'a fallu un an et demi pour m'en remettre et j'ai finalement du accepter que je n'y arriverais pas seule.
Cet article n'a pas pour but de vous raconter ma vie; il a pour but de vous donner espoir, de vous dire de rester ouvert, d'y croire toujours, et de chercher de l'aide sans honte lorsque cela devient trop difficile à gérer. Cette aide pourrait vous changer la vie, littéralement.
J'ai cherché une bouée avant de me noyer
2020 a été une année challenge pour nous tous. Une pandémie, des confinements, de la peur, des choses qu'aucun d'entre nous n'avait du affronter avant; le Covid est venu tout chambouler. Nos projets, nos idées, notre vision de la vie, notre manière de faire certaines choses. Souvent vers une évolution positive, parfois moins.
Mon fils avait 7 mois, il allait bien mais je n'arrivais pas à être heureuse. J'étais épuisée, je me sentais profondément triste, mon couple a pris cher entre la grossesse, la naissance et le confinement et je m'en voulais de me sentir comme ça. J'ai perdu pied, tout me semblait insurmontable, je voyais le monde en négatif, et avec le père de mon fils, nous avons fini par nous séparer avant son premier anniversaire.
J'ai toujours géré mes émotions et mes problèmes seule, mais je commençais à n'être plus que l'ombre de moi-même, et à ne plus me reconnaitre. J'ai su à ce moment-là (et en me voyant sur une photo, le visage triste et le teint blafard) qu'il me fallait de l'aide parce que cette fois je ne m'en sortirais pas seule; j'avais l'impression de me noyer.
Une rencontre
Ma soeur m'a à ce moment parlé de son thérapeute; des thérapies un peu alternatives, hypnose, life coaching, PNL tout un programme. Loin des séances de psychologie classique que j'avais déjà tenté il y a des années pour d'autres épreuves et qui, personnellement, ne me convenaient pas.
20 août 2020, ma vie s'apprête à changer, la phrase la plus difficile est prononcée "on se sépare". J'ai trouvé un appartement, mais je ne peux y emménager qu'en décembre. Je suis terrifiée, je ne sais pas si j'ai pris la bonne décision. Est-ce que briser sa famille parce qu'on ne se sent pas heureux est une bonne décision? Est-ce que je n'aurais pas encore du essayer? Mais peut-être que j'ai essayé seule, en vain? J'ai peur, je suis fatiguée, je doute. Mais j'ai rendez-vous chez un thérapeute/life coach ce jour-là, et je m'accroche à ça.
A l'heure de ma séance, je pousse la porte, avec tous mes doutes, prête à m'effondrer et je suis accueillie par un énorme sourire rassurant; je le sais instantanément, ici, c'est ma "safe place". Je ne me sens pas jugée, je reçois une tonne de conseils, de la confiance en moi, une autre vision des choses, et surtout des tas de phrases qui me font profondément réfléchir:
"au lieu de penser à ce qui n'ira pas, et si tu pensais à tout ce qui pouvais bien se passer?"
J'y ai appris que j'avais énormément de choses à guérir; là où je pensais avoir réussi à tout guérir seule. J'avais en fait tout enterré très profondément et ça refaisait surface très/trop souvent. Je m'auto-sabotais, j'étais constamment terrifiée par l'abandon, et je surréagissais à cette peur avec mon entourage.
Le thérapeute m'a coachée, redonné confiance en moi, en la vie, et j'ai vu cette période comme une renaissance. Tous mes traumatismes ont été soignés un par un grâce à de la PNL, de l'EMDR, un peu d'hypnose et une énorme dose de coaching et de bienveillance. Et toujours sans me sentir jugée, mais plutôt challengée positivement. Mon cerveau était allégé de tous ses traumas, on lui a appris à voir les épreuves sous tous les angles avant de réagir, et à d'abord voir le positif avant de se braquer.
Il n'aura fallu que 5 séances pour que je me sente pousser des ailes. Capable de tout réaliser, de tout accomplir, d'être une "badass mama", rien qu'à vous l'écrire je sens cette force grouiller en moi. Il faut aller gratter nos parts d'ombres, faire sortir ce qui nous fait mal pour enfin avancer et être en phase avec notre "moi" profond. Pas ce "moi" conditionné par les épreuves, l'éducation, nos parents, etc.
(B.H si tu passes par ici, tu le sais déjà, mais merci d'avoir été ma bouée et ma safe place)
La renaissance
25/12/2020: Ca y est, j'emménage avec mon fils dans notre nouvel appartement. Je n'ai pas peur, je sais que tout va bien se passer, que je ne suis pas seule, et que malgré tout, avec son papa on forme une équipe (ce qui aide énormément je le conçois, beaucoup n'ont pas cette chance). En se séparant, on s'est fait la promesse de toujours faire passer le bien-être de notre fils en priorité.
Le fait d'avoir une garde alternée m'aide énormément, je redécouvre "le temps pour moi" que je ne connaissais plus depuis longtemps. C'est dur au début de se séparer de son enfant, mais je me suis fait violence pour me reposer un maximum et sans culpabiliser. Je reprenais doucement du poil de la bête physiquement.
01/04/2021: La fatigue (je vous en parle beaucoup car elle m'a fait plonger très loin); devient doucement un lointain souvenir. J'ai enfin une fatigue "normale", je ne ressens plus cet épuisement déprimant qui m'empêche de vivre des choses avec mon fils. J'arrive à profiter, à être la maman que je veux être, et ça se traduit par un petit bonhomme de 2 ans et demi épanoui comme jamais et rempli de joie de vivre.
Je regarde en arrière, le chemin a été incroyable. J'avais si peur il y a quelques mois, et je me sens aujourd'hui comme une nana capable de tout accomplir. J'avais cette force en moi, mais je ne le savais pas, les coachings ont été d'une puissance aussi inattendue qu'exceptionnelle.
Aujourd'hui - 25/12/2022
Je regarde encore une fois en arrière, et j'ai les larmes aux yeux; émue et pleine de gratitude pour toutes les belles choses qui se trouvent sur mon chemin.
Moi, nana de 32 ans à l'époque, morte de peur qu'on m'abandonne, croyant que je devais me contenter d'une vie métro-boulot-dodo jusqu'à ma pension, que la vie c'était un schéma classique à subir.
Me voilà à 34 ans, acceptant qu'on pourra peut-être "m'abandonner" et que c'est OK, que j'ai la force pour m'en remettre, vu que je suis ma propre safe place. Mumpreneur, ne me contentant plus de quoi que ce soit et challengeant la vie constamment.
Dans la positivité constante, sans jugement, en essayant de comprendre les situations et les gens au lieu de les juger comme j'ai pu le faire.
Les relations avec mon entourage ont évolué de la plus belle des manières; j'ai rencontré des personnes magiques, bienveillantes, qui contribuent à cet équilibre positif, conséquences de mon esprit qui s'est enfin ouvert. Je suis enfin la maman que je veux être, cela me semblait impossible, et pourtant!
Je viens de parents divorcés, et le divorce s'est tellement mal passé, que je suis fière et remplie de gratitude de réussir à collaborer entre parents au lieu de se tirer dans les pattes et se détester.
Aujourd'hui, je ferais les choses différemment, je me battrais avec d'autres armes; mais j'accepte que toutes ces épreuves étaient là pour me guérir et j'en suis reconnaissante.
Je suis également persuadée que l'on ne rencontre pas les gens par hasard, et que le timing est toujours bien précis. Le hasard n'existe pas, les connexions et les opportunités si. Soyez ouvert d'esprit, posez-vous les bonnes questions, chaque épreuve est là pour nous challenger et nous faire comprendre quelque chose, aussi dure soit-elle. Nous sommes faits pour vivre, aimer, rire et pas pour subir; nous sommes notre propre clé.
Alors oui
Je suis peut-être devenue un peu positive junkie, j'ai besoin de dire aux gens que tout va bien se passer, qu'ils sont capable de tout, et que tout est beau si on veut bien le voir. Que la vie est beaucoup plus agréable à vivre quand on a les bons outils, et qu'on est guéri. Et si j'arrive à semer une graine d'espoir chez une seule personne, j'ai réussi!
Bats-toi, crois en toi, et trouve la personne qui saura t'aider à croire en toi si tu en as besoin. Mais ne penses pas que tu dois subir ta vie, ou des situations qui ne te conviennent pas. Au nom de quoi dois-tu subir au lieu de prendre les choses en main et faire ce qui te fais plaisir ou du bien?
Une forme de thérapie ou d'aide conviendra parfaitement à une personne, et pas du tout à l'autre. N'abandonne pas, et trouve ce qui te feras du bien. Et si après 10 séances de psy, de sophrologie ou autre thérapie, tu ne ressens aucune amélioration, ne te leurres pas; tente autre chose. La thérapie/le thérapeute qui te convient te chamboulera assez vite pour que tu saches qu'il est fait pour toi.
Toutes ces expériences m'ont amenée à vouloir aider à mon tour; je suis donc retounée aux études pour devenir coach de vie et praticienne en neuro-sciences. Si vous ressentez le besoin d'être accompagné dans votre cheminement, n'hésitez pas à réserver votre première séance de coaching offerte:
Tu es ici pour briller ❤
With love,
Veronica
Une graine d’espoir a été semée à la lecture de cette page ;-)