Il y a des périodes où tout nous tombe sur la tête et où on pense qu'on va simplement couler et ne jamais s'en sortir. Vous l'imaginez si je vous écris sur le sujet, c'est que j'ai traversé l'une de ces périodes.
Avant, je me serais décrite comme poisseuse; j'ai pris l'habitude d'avoir des galères tout le temps à tel point que c'est devenu un mode de vie. Je sais aujourd'hui que j'ai contribué à attirer cela à moi, et j'en parlerais dans un futur article.
J'arrivais généralement à positiver, à me dire que tout est passager et à attaquer mes soucis les uns après les autres afin de les résoudre, et ça fonctionnait assez bien.
Sauf cette fois. 2 mois de soucis sans fin, impossible d'en résoudre un et de passer au suivant; tout m'éclatais non stop au visage. J'ai tenu bon 2 longs mois, je me suis accrochée, j'ai essayé de penser de manière positive comme je le faisais chaque fois, puis je suis arrivée au bout de ce que je pouvais supporter et j'étais sur le point d'exploser.
Mais juste avant d'exploser j'ai mis quelques trucs en place, en désespoir de cause, qui m'ont permis de faire le vide, relativiser, faire un pas en arrière et à reprendre doucement le dessus.
1. Parler
Vider son sac ne veut pas forcément dire qu'on se plaint tout le temps. C'est humain de dire ce qu'on a sur le coeur et d'évacuer le trop plein. On se retient trop souvent pour ne pas passer pour quelqu'un de négatif.
Je partais du principe que je devais tout gérer seule, car j'ai toujours fonctionné comme ça.
Mais ma famille et mes amis sont devenus mon oreille attentive; ils savent m'écouter et m'entendre, sans déverser dix milles conseils que je n'ai pas envie ou que je ne suis pas prête à entendre. Parfois ils explosent de rire, tellement toutes mes poisses sont improbables, et ça aussi ça me fait du bien.
Ils ont été ma clé cette fois encore; j'ai pu évacuer ma frustration et recevoir des mots réconfortants et bienveillants en retour.
Entourez-vous de personnes qui savent vous écouter sans vous juger. Des gens qui vous entendent, sans forcément dire "oui moi aussi, mais moi c'est pire parce que...." (vous voyez de quoi je parle).
2. Bouger
Rester cloîtré chez soi de longues périodes, même si c'est tentant, est de loin la pire des solutions.
OK pour prendre un peu de temps d'introspection à la maison, mais on se botte les fesses hors de la maison dès que cela nous tire vers le bas. On sort s'aérer, respirer de l'air frais, on lâche son smartphone et surtout on ne s'occupe pas 24h par jour de ces foutus problèmes, sinon on ne voit plus qu'eux.
C'est mon chien qui m'a aidé pour ce point; promenade oblige, j'ai profité de ces moments pour me déconnecter, sans téléphone, juste regarder autour de moi, faire le vide et respirer. Me connecter à l'instant présent, exercice plus compliqué qu'il n'y paraît.
3. Positiver
A force de dire ce qui ne va pas, on se tire soi-même vers le bas.
Dans ma précédente relation, nous avions mis au point la règle de "on dit ce qui va bien" en fin de journée. Ca m'a vraiment beaucoup aidée à relativiser et cela termine généralement sur un fou rire:
- Mon café était incroyablement onctueux ce matin (je ne m'y attendais pas à celle-là...)
- Je suis arrivée à l'heure au bureau, première fois en 3 semaines
- Dis donc que l'eau est savoureuse
- On a pas eu de merde aujourd'hui ou je rêve?
Au début on a tellement de mal à trouver du positif dans tout ce brouillard, que la moindre petite chose est bonne à dire; mais ça rend l'exercice assez drôle et à force on fini par en trouver des vraies.
4. Relativiser
Sans doute le plus dur à faire quand on est noyé sous les problèmes, mais le conseil le plus nécessaire.
De 1, il y a toujours pire; oui c'est chiant, ça prends du temps, ça sappe le moral, c'est crevant, mais il y a toujours pire que nous. Là encore, on doit mesurer la chance que l'on a dans notre malchance; j'ai un toit sur ma tête, je mange à ma faim chaque jour, je peux partir en vacances, etc. Gratitude.
De 2, tout fini par passer même si cela semble insurmontable au départ. Combien de fois on s'est dit "je n'y arriverais jamais" pour quelque chose qui fait désormais partie de notre quotidien?
Churchill disait: "Si vous traversez l'enfer continuez d'avancer".
5. Profiter
Dans ces moments là, je ne m'impose aucune limite, je fais ce que j'ai envie et ce que j'aime faire, sans culpabiliser. Ça va assez mal que pour en plus ajouter de la frustration en se privant.
Pour ma part voici mon meilleur programme "feel better"
- un énorme paquet de chips pickles,
- mon chocolat préféré (lait amandes)
- fromage à raclette
- grasse mat
Je ne me suis mise aucune limite et j'ai profité jusqu'à me sentir mieux.
6. Méditer
Un bel exercice de retour au calme et d'introspection qui ne prend que 15-20 minutes.
Un cadeau de vous à vous, qui vous apaisera rapidement et profondément. Véritable outil à intégrer dans son quotidien, je vous laisse ci-dessous le mode d'emploi pour débuter la méditation.
Le ressenti après une séance, lorsque vous avez appris à lâcher-prise est surprenant. Je vous invite à essayer!
Le meilleur conseil que je puisse vous donner est de vous poser AVANT d'exploser, isolez-vous et mettez en route les 6 conseils énoncés dans l'article.
La poisse et les soucis ne sont pas une fatalité, même si cela paraît insurmontable, continuez d'avancer, le bout du tunnel n'est pas loin. Un mauvais moment ne veut pas dire que vous avez une mauvaise vie.
A bientôt,
Veronica, ta coach de vie qui t’aide à trouver ton équilibre vers une vie plus apaisée
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